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TAOKI
TAOKI
L’ORGANISATION DU GUIDE PÉDAGOGIQUE
Le déroulement de l’exploitation du manuel a été conçu dans le souci d’alterner les formes et les modalités de travail. En effet, une progression cohérente a été mise en place dans nos séances en suivant une construction identique :
L’APPRENTISSAGE DU CODE
– découverte et observation ;
– étude du code (discrimination auditive, puis visuelle) ;
– observation et étude de la langue ;
– entraînement ;
– réinvestissement et formalisation.
L’apprentissage du code se fait par l’étude de 54 sons.
Chaque leçon du manuel est construite autour d’un son : de sa discrimination auditive à la découverte du graphème, de la formation de syllabes au déchiffrage de mots, de phrases et enfin à la lecture de textes.
◆ L’exploitation de la scène
La scène illustrée représente l’histoire des personnages qui accompagneront les élèves tout au long de l’année. Hugo et Lili, deux enfants de 6 ou 7 ans et leur ami Taoki, le dragon venu d’un monde imaginaire, vont vivre et partager avec les élèves des aventures très variées, tout au long de l’année. La scène (et son poster) sera l’occasion de suivre ces épisodes et de débattre collectivement de ce qui leur arrive.
◆ L’étude du code
Étape importante, la phonologie permet à l’élève de développer et de travailler son écoute. C’est pourquoi nous avons choisi de commencer systématiquement les leçons par un travail spécifique de phonologie qui a pour fonction d’entraîner les élèves à écouter le son afin de se l’approprier et de pouvoir le réinvestir lors de la séance.
• La discrimination auditive
Chaque séance commence par un travail de discrimination auditive du son étudié. Tout au long de l’année, le nouveau son est introduit par des moyens différents : des comptines, des devinettes, des phrases. L’objectif est d’habituer les élèves à écouter et à repérer le son répété.
Une fois le son repéré suivent des exercices oraux de discrimination (jeu du pigeon vole…). Les élèves découpent les mots en syllabes pour discriminer le son à l’intérieur des mots.
• La discrimination visuelle
Une fois l’écoute et le repérage du son à l’oral établis, la graphie est introduite. Les élèves vont pouvoir associer un phonème à un graphème. Un mot repère est alors proposé, c’est le mot étiquette qui servira de référence aux élèves.
• La lecture de syllabes, de mots et de phrases
Passer du son à la graphie est l’étape importante de l’apprentissage de la lecture qui va permettre aux élèves de comprendre et d’accéder au déchiffrage. Au fur et à mesure de l’étude des sons, ils vont pouvoir associer des lettres pour former des syllabes, puis des mots, jusqu’aux phrases et aux textes.
• Les mots outils
Les mots outils apparaissent dès les premières leçons. Même s’ils ne sont pas déchiffrables directement, ils sont nécessaires pour enrichir les constructions des phrases et la structuration des histoires de Taoki. Il est indispensable que les élèves les lisent sans hésitation et apprennent leur orthographe, soit à la fin de chaque étude de son, soit lors des révisions.
• Le passage à l’écrit
On ne peut dissocier le décodage de l’encodage. Pour ce faire, il est indispensable que l’écriture soit travaillée dans le même temps que l’acquisition des sons et le déchiffrage de syllabes. Dans un premier temps, ces activités d’écriture se présenteront sous la forme de dictées de syllabes, puis de dictées de mots et de phrases.
◆ L’histoire de Taoki
Le texte de « l’histoire de Taoki » vient clore chaque séance d’apprentissage du code. Il met en scène les personnages et raconte ce qu’il se passe dans l’histoire et ce qui est représenté sur la scène illustrée. Il permet de faire du sens, de conforter ou non les hypothèses émises par les élèves lors de l’observation de la scène, de faire des liens entre le texte et l’illustration et de faire comprendre aux élèves que l’écrit peut compléter une image.
Le texte de l’histoire permet un réinvestissement des sons déjà étudiés. Chaque mot est lisible. Des mots outils sont parfois introduits pour enrichir les phrases.
Le texte ne cesse de s’allonger tout au long de l’année, au fur et à mesure de l’avancement dans la progression de l’étude des sons et de l’évolution des capacités de lecture et de compréhension des élèves.
◆ L’observation de la langue
Comme indiqué dans les Programmes 2016, les élèves doivent avoir observé et repéré un certain nombre de constructions grammaticales à l’issue du CP, notamment:
– la phrase et la ponctuation ;
– les classes de mots : le nom, l’article, le verbe et une première approche du pronom en tant que substitut du sujet ;
– le genre et le nombre des noms ;
– le passé, le présent, le futur.